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Une start-up française a dévoilé l’avenir de l’avion/hélicoptère/eVTOL lors du salon du Bourget. Cet appareil peut décoller verticalement et voler comme un avion, mais à quoi cela sert-il ?
Passionné d’aviation ou simplement attiré par des designs intrigants ? Le salon du Bourget avait de quoi vous intéresser cette année : la start-up Ascendance Flight Technologies a présenté un avion à décollage vertical. Bien que ce type de décollage ne soit pas totalement innovant, étant déjà utilisé sur des hélicoptères et des VTOL – dont certains sont destinés aux courses de voitures volantes – l’ATEA (le nom de cet avion) pourrait révolutionner la mobilité aérienne. Nous vous expliquons comment.
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Avion + hélicoptère + eVTOL = ATEA
Sur le papier, l’ATEA offre de nombreux avantages :
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- 4 fois plus silencieux qu’un avion.
- 80% de réduction des émissions de carbone (par rapport à un hélicoptère).
- Autonomie de 400 km sur de longues distances.
« Longues distances » pour seulement 400 km ? En effet, l’ATEA n’est pas conçu pour les vols long-courriers et vise plutôt à offrir une solution de mobilité dans des zones où ni les voitures ni les trains ne peuvent accéder, comme les régions montagneuses ou les archipels, par exemple.
Un inconvénient majeur ? Seulement 5 personnes (y compris le pilote) peuvent embarquer dans cet appareil, ce qui le rapproche davantage d’un taxi volant que d’un bus aérien.
Le taxi volant écologique ?
Ascendance Flight Technologies présente son appareil comme une alternative plus écologique – du moins plus respectueuse de l’environnement que les solutions actuelles – pour transporter des personnes d’un point A à un point B.
Pour ce faire, l’ATEA utilise un mélange de kérosène et d’électricité pour optimiser sa consommation de carburant. Il est actuellement difficile de confirmer ou d’infirmer les revendications de la compagnie aérienne quant à son impact environnemental, qui dépendra en partie de son utilisation. Si personne n’utilise le service en raison de son coût (actuellement inconnu) à sa sortie, le véhicule, aussi écologique soit-il, pourrait ne pas être réellement respectueux de l’environnement.
Cependant, ce scénario n’est qu’une hypothèse et pour en savoir plus, il faudra attendre le premier vol grandeur nature de l’ATEA, prévu fin 2024.
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