Yoda : le scooter électrique qui révolutionne la mobilité urbaine #
« 50% vélo, 50% scooter, 100% Yoda ». C’est ainsi que la marque Yoda décrit son futur scooter électrique. Ce véhicule hybride, combinant les avantages du vélo électrique et du scooter, espère transformer les déplacements en ville.
Avec une collecte de fonds de 450 000 euros, la marque Yoda est prête à lancer la production de ses premiers modèles, développés depuis plus de deux ans. Son objectif est de proposer un moyen de transport qui allie la puissance d’un scooter à la praticité d’un vélo. Yoda espère ainsi se démarquer de la concurrence et prouver qu’il n’est pas nécessaire d’inventer un vélo aux roues carrées pour se faire remarquer.
Un scooter électrique entre le vélo et le scooter
Qu’est-ce que Yoda ? Selon son concepteur Armand Chariot, il s’agit d’un « service de mobilité urbaine proposant une nouvelle alternative à l’utilisation d’un vélo ou d’une trottinette électrique ». Avec un design inspiré du vélo (poids de 22 kg, selle, guidon, fourche…) et la puissance d’un scooter (45 km/h), le Yoda est un véhicule électrique connecté qui combine les avantages de ces deux moyens de transport.
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En France, le Yoda est considéré comme un cyclomoteur en raison de sa puissance. Pour l’utiliser, il est donc nécessaire de posséder un permis B, de l’immatriculer et de l’assurer, tout comme un scooter électrique. Dans un premier temps, il sera destiné aux entreprises bruxelloises, puis aux particuliers à la recherche d’une solution de mobilité pratique et sans effort.
Le Yoda est équipé d’une batterie amovible qui se recharge en 4 heures et offre une autonomie de 70 km.
La force du Yoda réside dans sa capacité à répondre à une demande croissante en matière de mobilité douce en milieu urbain. Mais il se distingue également par sa conception : avec seulement 12 composants, ce « Lego bike » est particulièrement simple à assembler et à entretenir. Ainsi, la marque envisage de s’implanter facilement en Europe, grâce à une industrialisation facilitée et des coûts réduits. Avec la finalisation de sa campagne de financement, l’objectif de Yoda est de produire 250 véhicules qui seront livrés aux premiers clients en juin 2023.
« Notre mission : permettre à ceux qui ne trouvent pas d’intérêt à pédaler, mais cherchent la simplicité d’un vélo, d’avoir un moyen adapté pour se déplacer en ville. »
Armand Chariot, fondateur de Yoda
Plus qu’un vélo, un service innovant
En plus du produit, Yoda se distingue en proposant une gamme de services associés. Avec un abonnement de 149€/mois, l’entreprise s’occupe de l’immatriculation, de l’assurance, de la fourniture et de l’entretien du véhicule. À l’instar de Swapfiets ou Véligo pour les vélos électriques, Yoda propose un suivi complet pour garantir le bon fonctionnement de sa flotte.
Même si l’entreprise se concentre d’abord sur un service destiné aux entreprises, on peut espérer qu’à terme, la solution s’étende aux particuliers. Un indice se trouve dans l’analyse du marché réalisée par la marque, qui mentionne un intérêt croissant pour les flottes B2C. Il est donc envisageable de voir une offre destinée au grand public sous forme d’abonnement mensuel, sur le modèle de Zeway et ses scooters électriques.