Rokia Traoré, célèbre artiste et guitariste, a été arrêtée en Italie le 21 juin dernier. L’annonce récente de son avocate italienne, Maddalena Claudia, précise que Traoré doit être transférée en Belgique dans les dix jours. Cette décision fait suite à une condamnation en Belgique où elle est impliquée dans une affaire de non-représentation d’enfant. Ce développement marque un tournant important dans l’affaire judiciaire qui suit la chanteuse depuis plusieurs mois.
Les circonstances de l’arrestation #
Rokia Traoré a été interpellée à sa descente d’avion en Italie, plus précisément à Rome. Son arrestation était le résultat d’une coordination entre les autorités italiennes et belges, après une condamnation sur le sol belge. La justice de la Belgique l’accuse de ne pas avoir respecté les droits de garde légaux, ce qui a conduit à une action judiciaire internationale pour sa localisation et son arrestation.
La procédure d’extradition #
Selon les informations relayées par son avocate, le processus d’extradition a été déclenché immédiatement après l’arrestation. La loi italienne stipule que l’extradition doit être exécutée dans un délai de dix jours à compter de la notification officielle à la personne concernée. Rokia Traoré a été informée des motifs de son transfert et des accusations portées contre elle, permettant ainsi l’initiation de la procédure judiciaire à son encontre en Belgique.
Implications et réactions #
La nouvelle de l’arrestation de Rokia Traoré a suscité de vives réactions aussi bien dans le monde de la musique que dans les cercles des droits de l’homme. Des activistes et des fans de la chanteuse ont exprimé leur soutien, appelant à une révision de son cas, arguant que la chanteuse était elle-même victime dans cette affaire de droit de garde. En outre, sa défense met en avant plusieurs irrégularités dans la manière dont les autorités belges ont géré l’affaire.
Prochaines étapes #
Alors qu’elle devra faire face à la justice belge, les prochains jours seront décisifs pour Rokia Traoré. Ses avocats prévoient de contester certains aspects de l’accusation, et souhaitent mettre en lumière des éléments qu’ils jugent cruciaux pour la compréhension de l’affaire. En attendant, le compteur tourne et le transfert vers la Belgique semble inévitable, conformément aux décisions judiciaires en cours.