Meta, l’entreprise mère de Facebook, Instagram et WhatsApp, vient d’annoncer qu’elle teste l’intégration de Messenger dans l’application mobile Facebook. C’est un retour en arrière depuis que la plateforme avait décidé en 2014 de séparer la messagerie instantanée de son réseau social.
En 2014, Messenger est devenue l’application la plus détestée des catalogues Google Play et de l’App Store. Beaucoup de personnes ont critiqué Facebook et sa décision de séparer le service de messagerie instantanée dans une autre application appelée « Messenger ».
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Mais voilà que 9 ans plus tard, Meta semble vouloir faire marche arrière et satisfaire ceux qui ont été contraints de télécharger l’application controversée. Le responsable du réseau social, Tom Alison, a annoncé dans un article de blog : « Nous testons actuellement la possibilité de permettre aux utilisateurs d’accéder à leur boîte de réception Messenger directement depuis l’application Facebook, et nous étendrons ce test à un plus grand nombre d’utilisateurs très prochainement. »
Pourquoi ce changement de cap soudain ?
À l’époque, Mark Zuckerberg avait justifié cela en disant que « sur mobile, chaque application ne peut se concentrer que sur une seule chose« , mais à l’ère des « SuperApps » et de la consolidation progressive de plusieurs services au sein d’une seule application, Facebook a dû revoir ses plans. Il faut dire que la position de la grande plateforme sur le marché s’érode.
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Pour Tom Alison, « contrairement à ce que l’on dit, Facebook n’est pas mort ni mourant, mais bien vivant et prospère avec 2 milliards d’utilisateurs actifs quotidiens« . Il compte les fidéliser en favorisant le partage de contenu via la messagerie, une tendance qui se confirme dans les habitudes. « Sur Instagram, les gens partagent déjà les Reels près d’un milliard de fois par jour via les DM, et sur Facebook, nous constatons également une forte croissance du partage privé des Reels », explique Tom Alison.
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Évidemment, Facebook ne mentionne pas que cette fonctionnalité est déjà mise en avant par la concurrence. On peut notamment citer TikTok, qui attire de plus en plus de jeunes et semble faire de l’ombre aux plateformes historiques.
